Un thé découverte autour de la construction du tarot de Marseille

Le samedi 27 janvier s’est tenu le tout premier thé découverte de 2018 et le moins que l’on puisse dire, c’est que nous avons commencé l’année en beauté ! En effet, nous nous sommes attaqués à la délicate problématique de la construction du tarot de Marseille, ce qui nous a menés à nous poser des questions très intéressantes et à nous rendre compte que l’histoire du tarot est loin d’être aussi linéaire qu’on pourrait le penser.

 

Ces quelques mises au point préliminaires ont eu l’avantage de replacer le débat dans le contexte historique établi par les recherches académiques des historiens et des spécialistes du sujet, affranchies des fantasmes qui ont pris racine dans les élucubrations de certains occultistes farfelus. Cela en tête, nous avons donc pu remonter le temps jusqu’à la Renaissance et commencer notre exploration à partir du premier tarot connu.

Par « le premier tarot connu », j’entends bien « le plus ancien tarot dont nous avons connaissance », ce qui est très différent du premier tarot apparu dans l’histoire. En effet, si le plus ancien tarot dont on dispose aujourd’hui est le Visconti-Sforza, cela ne signifie en rien dans l’absolu que celui-ci est le plus ancien tarot qui ait existé. Dans le cas présent, plusieurs indices montrent que le tarot existait avant celui-ci puisqu’on a retrouvé des notes allant en ce sens dans des manuscrits antérieurs au Visconti-Sforza. Par ailleurs, la réalité historique d’aujourd’hui est étroitement liée à l’état actuel des connaissances et des découvertes, et rien ne dit que l’on ne trouvera pas un jeu plus ancien encore dans les années à venir, ce qui viendrait remettre en question certaines des affirmations que l’on tient pour vraies actuellement. Ainsi, l’histoire en général et celle du tarot en particulier reste une discipline vivante, et ce quelles que soient les problématiques ou les époques que l’on étudie.

Ces notions bien présentes à l’esprit, nous avons pu remonter le temps pour faire escale dans l’Italie du XVème siècle et nous pencher sur le très beau tarot Visconti-Sforza. On sait que celui-ci fut commandé en 1451 à l’artiste Bonifacio Bembo par Francesco Sforza dans le but de célébrer à la fois son accession au pouvoir (il venait d’être fait Duc de Milan) et son dixième anniversaire de mariage avec Bianca Maria Sforza. Dans son iconographie, ce jeu intègre d’une part des symboles propres à la famille Visconti-Sforza (on y reconnaît les visages de certains membres), et il véhicule d’autre part les grands principes de la culture humaniste qui se développait à cette période. Le tarot est alors non pas un outil divinatoire puisque cette fonction ne lui fut attribuée que bien plus tard, mais bien un outil servant à l’instruction et à l’éducation. Véritable livre d’images, il rassemble les grandes valeurs de cette culture humaniste et permet de penser le Monde à travers les différents plans de l’existence. Grâce à lui, on peut ainsi étudier la vie terrestre (le pouvoir, les vertus cardinales, la culture populaire) et ce qui appartient au plan supérieur, à savoir le religieux et le spirituel ans oublier l’ésotérisme, à travers les allégories chrétiennes, la théologie ou les planètes. Cet outil était parfait pour l’instruction des riches familles car les illustrations facilitaient l’assimilation des différentes notions abordées. Sur le plan artistique, ce tarot auquel seules quatre lames manquent est somptueux et reprend les codes de l’art de la Renaissance, rappelant même dans leur composition les techniques et le style établis par Léonard de Vinci. On sait même que ce dernier a été appelé pour diriger la création de deux lames, et l’on remarque que son influence est visible sur d’autres lames encore, notamment dans l’effet de perspective créé à l’endroit où le sol s’arrête net.

Notre exploration s’est poursuivie toujours en Italie, du côté de Bologne cette fois. Nous y avons découvert le tarot dit de Charles VI, qui n’était pas destiné au monarque dont il porte le nom, pas plus qu’il n’a été créé pendant son règne, malgré ce que l’on a pu croire à tort. On sait également aujourd’hui qu’il n’a pas été peint par Jacquemin Gringonneur contrairement à ce qu’avait établi l’interprétation erronée d’un manuscrit. En réalité, ce jeu serait originaire de Bologne (Italie du Nord) et aurait vu le jour à la fin du XVème siècle, c’est-à-dire bien après le règne de Charles VI (1368-1422). Seules dix-sept lames nous sont parvenues sur les soixante-dix-huit qu’il comportait. Créé en pleine Renaissance italienne, ce jeu somptueux sur le plan artistique est un très bel exemple de tarot à visée éducative qui accentue encore davantage ce qui a été observé au sujet du Visconti-Sforza. Il véhicule en effet les grands principes de la culture humaniste de l’époque et les allégories qu’il dépeint sont identifiables au premier coup d’œil que l’on sache lire ou non, ce qui facilitait grandement la compréhension des notions qui sont abordées par les différentes lames.

Grâce à notre voyage au cœur de la Renaissance italienne, nous sommes parvenues à nous détacher de la vision moderne du tarot en tant qu’outil divinatoire pour le considérer comme un outil d’apprentissage du Monde et de réflexion sur la manière dont on l’envisage. Bien sûr, cet aspect est toujours présent aujourd’hui dans le tarot, qu’il soit de tradition Marseille ou non, mais il est combiné à l’application divinatoire pour la porter à un niveau bien plus profond que la seule « prédiction de l’avenir » à laquelle certains la limitent trop souvent à tort. Ainsi, le tarot demeure un outil d’ouverture au Monde et de compréhension de celui-ci et de ses fonctionnements.

Retour en France après cette escapade italienne puisque c’est à Paris que fut créé en 1650 le tarot dit de Jacques Viéville. Considéré par certains comme le « premier » tarot de Marseille en raison de l’iconographie qu’il présente et écarté par d’autres de la lignée des « ancêtres » du tarot de Marseille à cause des multiples différences qu’il affiche avec ce dernier, ce jeu n’en est pas moins très intéressant et fascinant. Si l’on y reconnaît plusieurs traits qui le lient indubitablement au tarot de Marseille, d’autres l’en éloignent par leur singularité, d’autant qu’on ne les trouve nulle part ailleurs. Parmi les différences notoires par rapport au tarot de Marseille, on remarque par exemple que le Pendu a la tête en haut, mais aussi que les regards de certains personnages ne sont pas tournés du même côté. Les lames ne sont pas non plus nommées et certaines n’observent pas le même ordre que celui des jeux d’aujourd’hui. En termes de symbolique, le Diable y prend la forme d’une étrange créature en marche sur laquelle on peut voir plusieurs visages ; la Maison-Dieu est un arbre foudroyé sous les yeux d’un personnage ; l’Étoile montre un astrologue assis, compas à la main ; la Lune présente une fileuse, et le Soleil dépeint un personnage à cheval.

L’autre jeu emblématique du XVIIème siècle en France est le tarot de Jean Noblet, créé quelques années plus tard (1659) à Paris. Conservé à la BNF, l’unique exemplaire qui nous est parvenu n’est pas complet puisque cinq lames sont manquantes. L’iconographie utilisée ici est très proche de celle du tarot de Marseille que l’on connaît aujourd’hui et les lames sont nommées, y compris la Mort, ce qui est extrêmement rare dans cette tradition. L’ordre des lames est également le même qu’aujourd’hui. Visuellement, c’est pour l’instant le jeu qui se rapproche le plus de la version moderne du tarot de Marseille.

Nous avons ensuite avancé dans le temps pour nous rendre à Lyon où, en 1701-1705, paraissait le tarot de Jean Dodal qui présente lui aussi la trame visuelle et la structure du tarot de Marseille. Nous avons vu que ce jeu ressemble à s’y méprendre à un autre tarot, celui de Jean Payen, créé en Avignon en 1713. La raison en est simple : il s’agit en fait d’une reproduction du jeu de Jean Payen, mais destinée à l’exportation puisque le tarot de Jean Dodal porte la mention « FPE » (i.e. « Fait pour l’Étranger ») et les initiales « I.P. » (Jean Payen) peuvent se lire sur certaines lames. On sait d’ailleurs que Jean Dodal et Jean-Pierre Payen (descendant de Jean Payen) se sont trouvés tous deux au même endroit pendant une période et auraient travaillé ensemble, ce qui expliquerait cette démarche.

Enfin, notre exploration des tarots non divinatoires s’est achevée à Marseille où le premier jeu à avoir l’appellation « tarot de Marseille » fut créé en 1761 par Nicolas Conver, maître cartier de Marseille et imagier du roi. En termes d’iconographie et de symbolique, ce jeu est le plus proche de l’actuel tarot de Marseille dont il présente tous les ingrédients. On sait d’ailleurs qu’il servit de modèle (avec le Viéville) à Paul Marteau lorsque celui-ci fixa en 1930 le modèle que l’on connaît encore aujourd’hui.

Ces quelques jeux nous ont permis de voir de quelle manière le tarot a évolué au fil du temps, à la fois dans la symbolique présente sur les lames et dans les grandes notions qu’il véhicule. Nous nous sommes certes concentrées sur les jeux évoqués ci-dessus, mais cela ne nous a pas empêchées également d’en aborder d’autres brièvement afin de montrer que le tarot était aussi un témoin de son temps et qu’il pouvait avoir une valeur de commentaire historique sur un contexte politique en plus d’être un outil d’instruction. C’est le cas par exemple au XIXème siècle du tarot de Besançon qui, afin de ménager les susceptibilités politiques et religieuses de l’époque dues à la contre-réforme, a remplacé la Papesse et le Pape par Junon et Jupiter.

 

Les Arcanes de Morrigann: Thé découverte "La construction du tarot de Marseille" (jeux) - Janvier 2018

 

Nous nous sommes ensuite intéressées au tarot en tant qu’outil divinatoire, ce qu’il est devenu à la fin du XVIIIème siècle. Nous avons à nouveau évoqué les travaux d’Etteilla, d’Éliphas Lévi et de Papus afin de comprendre leur importance dans la pratique divinatoire malgré les erreurs parfois grossières qu’on leur reconnaît aujourd’hui. Suite à cela, nous avons pu nous pencher sur le tarot d’Oswald Wirth (paru en 1889) qui popularise les interprétations d’Éliphas Lévi et les grands principes que l’occultiste a appris auprès de son maître Stanislas de Guaïta, ainsi que ceux de la franc-maçonnerie et de la kabbale. Ce jeu intègre des éléments supplémentaires par rapport à ceux que l’on a vus jusqu’à présents sur les lames du tarot, comme par exemple en associant chaque lame majeure – exceptée la Mort – à une lettre hébraïque suivant le principe établi par Éliphas Lévi.

Enfin, le jeu que l’on connaît aujourd’hui en tant que « tarot de Marseille » nous a permis de clôturer l’exploration de la construction de cette tradition. En effet, le support que beaucoup utilisent n’est autre que le tarot de Marseille tel qu’il a été fixé (couleurs, symbolique, iconographie) par Paul Marteau en 1930 et qui est toujours publié par Grimaud. Comme nous l’avons vu, il est intéressant de noter que ce tarot s’inscrit d’une certaine manière en héritier de plusieurs des jeux qui l’ont précédé puisque Paul Marteau reconnaît avoir pris pour modèles le Viéville et le Conver son élaboration.

 

L’évolution du tarot de Marseille s’arrête-t-elle avec le jeu mis au point par Paul Marteau, largement commercialisé aujourd’hui ? Rien n’est moins sûr ! Comme on l’a vu tout au long de ce thé découverte, le tarot est vivant, il évolue au fil du temps, en fonction des grandes problématiques propres à une époque ou à une région. Difficile, donc, de croire qu’il pourrait tout à coup se figer et rester emprisonné dans un seul et unique modèle ! C’est ce qu’a confirmé la suite – et fin – de notre exploration qui nous menée à examiner deux jeux qui s’inscrivent dans le prolongement des modèles mis en avant précédemment.

Les Triomphes de Paris, créés par Bertrand Saint-Guillain, sont un jeu remarquable en cela que l’artiste rend hommage aux techniques des anciens maîtres cartiers. Ici, Bertrand Saint-Guillain a respecté scrupuleusement les méthodes de création du XVIIème siècle pour produire ses vingt-deux lames majeures (triomphes) inspirées du tarot dit de Jacques Viéville dont il reprend les codes visuels tout en y apportant quelque chose de personnel. Le résultat est saisissant et donne l’impression d’avoir en main un jeu venu d’un autre temps, comme un trésor inestimable que l’on aurait retrouvé. Inutile de dire que ce jeu très original a beaucoup plu aux participantes qui ont su apprécier le travail engagé par l’artiste !

L’autre jeu examiné dans l’optique d’une tradition vivante est Le Tarot Noir, qui est lui aussi une très belle réécriture du tarot de Marseille. Ce jeu reprend dans les grands traits les éléments observés jusqu’à présent dans les tarots anciens (en particulier celui de Jacques Viéville) et les place dans un contexte médiéval sur le plan visuel ainsi qu’au niveau des mentalités et de la conception du Monde qui y transparaît. Ce tarot aux couleurs sombres présente d’intéressants contrastes introduits par des jeux de lumière, ce qui en fait non seulement un bel outil sur le plan esthétique, mais aussi un support propice à une étude poussée. Il a été très apprécié par les participantes !

Bien sûr, ces deux tarots ne sont pas les seuls à reprendre les codes (structure et langage symbolique) du tarot de Marseille tel qu’on le connaît aujourd’hui et à les revisiter. On en trouvera en effet de nombreux autres qui les transposent dans différents univers, contribuant ainsi à garder cette tradition vivante et non figée contrairement à ce que l’on imagine souvent. Toutefois, j’ai choisi de me concentrer sur ces deux jeux car la démarche artistique et intellectuelle de leurs créateurs les inscrit dans le prolongement de ce que l’on a observé tout au long de ce thé découverte.

Le tarot, quelle que soit la tradition à laquelle il se rattache, n’est pas un objet figé, bien au contraire ! Ce point a été largement évoqué au cours de notre exploration historique car force est de constater qu’il est bien difficile – voire impossible – de mettre en avant une évolution linéaire qui aurait pu mener au tarot de Marseille actuel. D’ailleurs, nous avons constaté que le tarot de Marseille d’aujourd’hui est plutôt récent dans sa forme et dans les codes qu’il emploie puisqu’il est une sorte de mosaïque de plusieurs tarots anciens. Bien sûr, tous les jeux examinés partagent d’indéniables ressemblances avec le support que l’on utilise aujourd’hui, mais chacun est unique puisqu’il est le reflet d’une époque, c’est-à-dire d’un contexte historique, avec ses particularités en termes de mentalité, de conception du Monde, de vie politique, qui sont souvent propres à la région dans laquelle il apparaît. En quelque sorte, le tarot de Marseille d’aujourd’hui est lui aussi unique puisqu’il peut être envisagé comme la somme, la synthèse de ceux qui l’ont précédé et qui, peu à peu, en ont défini les grands traits. D’une certaine manière, il les unifie et les harmonise.

 

Les quelques problématiques examinées durant cette séance ne sont bien sûr pas les seules que nous aurions pu aborder, mais elles ont permis de cadrer notre exploration et de se confronter aux difficultés qui se présentent à tout historien afin de relativiser certaines affirmations trop souvent véhiculées lorsqu’il est question du tarot de Marseille. L’objet de l’exploration n’était pas d’alimenter encore davantage les querelles de clochers ou d’entrer dans ce type de débat, mais plutôt d’essayer de dégager un panorama objectif qui s’appuie uniquement sur l’état actuel des connaissances historiques en la matière. De la même manière, il n’était pas question au cours de ce thé découverte de dresser l’historique complet du tarot, car il fallait d’une part se limiter à une trame donnée pour éviter de s’éparpiller, et cela aurait risqué d’autre part de rendre l’ensemble confus. Disposant par ailleurs d’un temps limité, il fallait faire des choix afin de nous concentrer sur les jeux les plus remarquables qui ponctuent cette évolution. Le but était ici de permettre aux participantes de découvrir les grandes lignes de l’histoire du tarot et d’avoir en tête quelques repères qui constitueront des points de départ pour les explorations plus approfondies qu’elles pourraient souhaiter mener par la suite.

Comme promis en fin de séance, j’en profite pour recommander quelques ouvrages incontournables qui aideront ceux et celles qui voudraient aller plus loin dans leurs recherches sur l’histoire fascinante du tarot et qui leur permettront d’approfondir leurs connaissances sur la construction du tarot de Marseille. Ici, point de théories farfelues tirées des fantasmes d’auteurs en mal de sensationnalisme, mais des recherches sérieuses conduites par des spécialistes reconnus. N’hésitez pas à vous y plonger !

 

Les Arcanes de Morrigann: Thé découverte "La construction du tarot de Marseille" (livres) - Janvier 2018

 

Par les nombreux points qu’il a permis d’aborder, ce thé découverte fut très enrichissant. Les jeux présentés ont beaucoup plu et certains ont même généré des coups de foudre ! Bien qu’elle n’ait pas eu vocation à dresser une histoire complète et détaillée du tarot, cette séance a eu le mérite de donner de solides repères aux participantes qui pourront approfondir leurs explorations si elles le souhaitent.

Je remercie chaleureusement les participantes pour leur présence, leur bonne humeur et leurs interventions pertinentes au cours de ce bel après-midi de janvier. Je suis ravie d’avoir partagé ce thé découverte avec elles et j’espère qu’elles ont eu autant de plaisir à y assister que j’en ai eu à le préparer ! J’ai en tout cas passé un excellent moment en leur compagnie, entre retrouvailles et nouvelles rencontres. J’espère avoir réussi à éveiller (ou à raviver) leur intérêt envers l’histoire du tarot !

 

J’ai déjà hâte d’être à notre prochaine rencontre pour continuer à partager notre passion de la cartomancie. En attendant de vous retrouver, je vous souhaite de belles découvertes !

À bientôt,
Morrigann

PHOTO 1 : Les jeux présentés
Visconti-Sforza (Atanas Alexander Atanassov). Torino: Lo Scarabeo, 2013 [Milan, c. 1450].
The Golden Tarot: the Visconti-Sforza Tarot Deck (Mary Packard, Rachel Clowes). New York, NY: Race Point Publishing, 2013 [Bonifacio Bembo, Milan, c. 1450].
Tarot de Marseille (Nicolas Conver). Bordeaux : Héron [Marseille, 1761].
Tarot Oswald Wirth (Oswald Wirth). Neuhausen am Rheinfall (CH): AGM-AGMüller, 1976 [1889].
Ancien Tarot de Marseille (Paul Marteau). Paris : Grimaud, 1980 [1930].
Triomphes de Paris (Bertrand Saint-Guillain). Paris : auto-édité, 2011.
Le Tarot Noir : Imagerie médiévale populaire (Justine Ternel, Matthieu Hackière). Paris : Éditions Véga, 2013.

JEUX PRÉSENTÉS N’APPARAISSANT PAS SUR LA PHOTO :
Tarot dit de Charles VI, fin du XVème siècle (à voir sur le site de l’exposition « Dessins de la Renaissance », BNF).
Tarot dit de Jacques Viéville, 1650 (à voir sur Gallica).
Tarot de Jean Noblet, 1659 (à voir sur Gallica).
Tarot de Jean Dodal, 1701-1715 (à voir sur Gallica).

PHOTO 2 : Ouvrages recommandés
DECKER Ronald, DEPAULIS Thierry, DUMMETT Michael. A Wicked Pack of Cards: The Origins of the Occult Tarot. London: Duckworth, 2002 [1996].
DECKER Ronald, DUMMETT Michael. A History of the Occult Tarot: 1870-1970. London: Duckworth, 2008 [2002].
HUSON Paul. Mystical Origins of the Tarot: From Ancient Roots to Modern Usage. Rochester, VT: Destiny Books, 2004.
LÉON Dai. Origins of the Tarot: Cosmic Evolution and the Principles of Immortality. Berkeley, CA: Frog Books, 2009.
FARLEY Helen. A Cultural History of Tarot: From Entertainment to Esotericism. London / New York, NY: I.B. Tauris, 2009.

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